Un moratoire sur les gaz de shale

Publié: 9 mars 2011 dans Uncategorized

Reynald Du Berger

Aux naïfs qui attendaient la langue à terre le rapport du BAPE , voici le commentaire que j’écrivais il y a une semaine sur ce blogue:

Il ne s’agit pas ici de ressources minières ni de minéraux industriels pour lesquels le Québec possède d’excellentes statistiques d’exploitation. Je pense que le RLQ vise ici exclusivement les ressources gazières (gaz de shale) et pétrolières. Les médias, les hommes politiques et la population québécoise en général éprouvent beaucoup de difficultés d’abord à comprendre l’environnement géologique (schiste vs shale) de ces ressources, ensuite à les explorer puis les exploiter. Au Québec, on est timorés et on aime bien ré-inventer la roue à coups de BAPE redondants et ensuite attendre en lançant des moratoires. On s’écroule devant les puissants épouvantails environnementaux. Pendant ce temps, non seulement nos voisins ont fait rigoureusement toutes les études environnementales nécessaires du même environnement des shales que nous refusons obstinément d’explorer, mais ils exploitent leurs gaz de shale efficacement et avec un rendement qui leur permet des temps d’attente dans leurs urgences pas mal plus courts qu’ici. Au Québec, on aime bien attendre, on pose donc des moratoires. Mais au moins, on est cohérents! Je rappelle ce « la maîtrise de nos ressources!!! » lancé comme priorité par Jean Charest dans son discours inaugural. Au Québec, on maîtrise pendant que les autres exploitent.

Bien sûr on nous dira que la loi des mines québécoise est désuète en matière de redevances et de droits miniers fonciers. Avec l’inertie qui caractérise l’Assemblée législative québécoise on peut attendre longtemps ces corrections. Mais on peut aussi voter des amendements en un seul jour qui permettent l’exploration et l’exploitation demain quitte à peaufiner la loi plus tard. On l’a déjà fait au moyen de lois spéciales et ici il y a péril en la demeure. On n’a ni le courage ni la volonté de le faire devant les groupes écolos qui vous assènent leur stupide argument « le gaz sera encore là dans 50 ans! » Qui agira?

Vous attendez quoi du BAPE? un Colisée?

Aucun journaliste hier n’a demandé au Ministre à son point de presse quelles sont les références hors Québec qui figurent à la fin de ce rapport de 323 pages…

USA et autres provinces canadiennes: 500 000 puits dans du shale et $$$$$

Québec: 31 puits, des artistes à tout le monde en parle qui vous disent ce qu’ils en pensent et ce que vous devez penser du « schiste ». Mais on a un un BAPE!!! dont on attend les rapports … sur un objet géologique qu’on appelle « schiste » …

Mais le BAPE est un organisme de « consultation » a dit le Ministre… consultation de la Société pour vaincre ceci, pour lutter contre cela,…

Vous méritez juste des BAPES! et continuez d’attendre des rapports du BAPE, moi je me taille, je m’en vais aux USA … forer des shales tandis que vous continuez à vous ostiner sur des schistes!

Vous êtes pas tannés de mourir bande de … schistes?

commentaires
  1. Dirk dit :

    D’accord que ça prend trop de temps pour quelque chose qui se fait déjà partout en Amérique du Nord. Par contre, il semble qu’il y a des risques. Quand je cherche sur internet, tous les articles semblent être écrit avec un fort opinion pour ou contre dedans. Il n’y a pas quelque chose qui donne de l’information plus ou moins objectif? (que le BAPE pourrait utiliser peut-être 🙂

  2. Reynald Du Berger dit :

    « …il semble qu’il y a des risques… » ben oui il y en a ! et vous pensez pas que ces risques n’ont pas été évalués par des gens pas mal plus compétents que ce BAPE québécois dont la fonction , selon le Ministre hier en point de presse, est de « consulter » – les groupes de pression sur l’environnement- en non pas les méchants capitalistes américains… qui en ont foré un demi-million… là-dessus, je vous laisse à vos risques et à votre BAPE… moi je me taille!

    • Dirk dit :

      J’imagine que les firmes avec des ingenieurs compétents ont evalué les risques, oui, mais on ne peut quand même pas présumer que leur objectif nr 1 soit la sécurité publique. Il faut quand même qu’un instance indépendent blesse les façons de procéder, non?

      Pour revenir alors sur mon point: l’information neutre est ou? L’EPA sor son rapport en 2014, est-ce qu’il y une autre instance qui a réalisé une étude?

      • Reynald Du Berger dit :

        @ Dirk: et vous pensez pas que les USA n’ont pas les mêmes pleurnichards écololos qu’on retrouve en abondance au Québec? qui ont manifesté… braillé , crié… et dont les rapports ont été publiés parallèlement à ceux des méchantes multinationales et petites compagnies d’exploration et d’exploitation de gaz de shale? Et vous croyez que ces méchantes et capitalistes compagnies sont totalement dépourvues d’éthique? de conscience sociale? Ils ne voient que des $$$$ dans le gaz de shale? Qui peut prétendre à de l’information neutre? vous? moi? Faudrait d’abord éduquer la population en géologie. On a bourré le Québécois de biologie , on l’a saturé avec de la biodiversité, de l’environnement.. de l’empreinte écologique , les biologistes, les artistes et les médias l’ont rendu coupable d’agresser la déesse Planète Terre, les géologues ont oublié de parler au peuple de leur géodiversité.. de la différence entre un shale et un schiste, de ressources minérales, de pétrole et de gaz naturel.. et ça ne s’enseigne même pas dans nos écoles, tandis que c’est enseigné aux USA.. ça vous étonne alors que tous ceux qui n’y connaissent rien en gaz de shale s’obstinent encore à parler de gaz de schiste?

  3. Isabelle Robillard dit :

    Bien déçue de la tournure des événements!! De toute beauté d’entendre nos grrrrands expert Bélisle et Guilbault prêcher la bonne nouvelle depuis hier!

    Le gouvernement continue de « s’à-plat-ventrer » devant les groupes de pression. Ce sont ces mêmes groupes qui influencent le « citoyen », qui est devenu de plus en plus hostile à cette industrie, au fur et à mesure que les tribunes médiatiques se gavaient de leur rhétorique: ces groupes affirmaient qu’il y avait un développement effrénée de cette industrie!!! En réalité, on parlait de 29 puits et des mois de retard dans l’obtention de permis.

    Imaginez maintenant les délais avec toutes les contraintes suggérées (concertations, demandes et évaluations au ministère de l’environnement pour chaque malheureux puits)!! Si il est vrai que le gouvernement ira de l’avant avec cette manière de faire, autant dire que ça va tuer l’investissement. Pas étonnant qu’on n’entend pas de commentaires provenant de l’industrie. Peut-être que l’avocat Lucien Bouchard va plancher pour un recours en justice pour les gens de l’industrie…Qui sait?

    Si j’étais présidente de compagnie, responsable de l’avoir de milliers d’actionnaires et que je verrais les millions de $$$ investis en pure perte (car c’est une perte de ne plus pouvoir aller de l’avant dans des conditions au minimum raisonnables), eh bien je commencerais sérieusement à regarder du côté dédommagement!!

    Trop drôle de lire dans le même rapport que la vente des claims se fera désormais aux enchères!!! Quand tu ne peux plus explorer comme du monde, que vaut un permis d’exploration?? R-I-E-N, Z-É-R-O, N-A-D-A.

    Mais, admettons que ce ne soit pas le cas et que, malgré tout, on trouve un intérêt au point de faire monter le prix. À qui cette mesure profitera?? Aux grosses multinationales, voyons!!

    Désormais, ce seront les grosses multinationales qui auront les droits. Et les petites compagnies et les prospecteurs individuels vont perdre au change. Et c’est qui, ça, les petites compagnies et les prospecteurs individuels? Eh bien c’est NOUS, les québécois!! Brillant, vraiment brillant…

    Ben contente de travailler dans les ressources minières, loin des regards! Heureusement qu’au Québec, ce n’est que la bande sud qui est habité. Sinon, ça en serait fait des ressources naturelles.

    Comment peut-on être aussi hostile envers le secteur primaire, alors qu’au Canada c’est ce qui nous fait vivre? La bourse de Toronto est majoritairement constitué de compagnies oeuvrant dans le secteur des ressources naturelles, que ce soit le pétrole, l’or, l’uranium, le cuivre, le fer, la potasse etc!!!

    Les politiciens ne voient que la faveur populaire. Si il faut pour cela jeter l’économie à terre, c’est pas grave! Du moment que le peuple soit content et qu’il vote pour nous aux prochaines élections. Si, même le parti libéral tourne le dos aux investisseurs, qu’est ce que ce sera avec le PQ?

    Débile, on habite un province débile.

    En effet, M. Du Berger, la phrase du poète Claude Péloquin, il y a un petit moment que je me la répète moi aussi!!

    • Reynald Du Berger dit :

      Isabelle, j’en rage moi aussi, j’en reviens pas moi non plus de ces naïfs Québécois qui attendent des rapports de BAPE…et des déclarations d’artistes… ils attendent… dans les blogues et dans les urgences… ils aiment bien attendre… un puits après l’autre.. et encore le puits dont le BAPE va vous dire après consultation des Société québécoises pour vaincre ceci ou contre cela si il faut le forer ou pas le forer et encore à la condition que ça serve à accumuler des données « scientifiques » (mon oeil) des données que seuls des Québécois ont la compétence pour accumuler et non pas les données déjà accumulées et publiées par les américains…

      Qui posera la question au Ministre: dans la liste de références de ce rapport du BAPE, le plus important jamais publié par le BAPE dites-vous M. Le Ministre, combien de références à des études américaines sur des forages dans des shales aux USA?

      et pendant ce temps, que font et que sont nos pleutres journalistes québécois? ils continuent à jaser de schistes, d’écologie, de pollution de nappe phréatique et de flammes qui surgissent de robinets de cuisine… . J’ai honte!

      • Isabelle Robillard dit :

        En tout cas, si vous regardez le TSX, les investisseurs, eux n’aiment pas attendre.

        à 10h00 ce matin:

        Junex (JNX): 1.02$, soit une baisse de 18.40%
        Questerre (QEC): 1.22 $, soit une baisse de 23.77%

        Misère…Je plains ceux qui avait ces compagnies dans leur portefeuille d’actions.

        Le Québec, terre de prédilection en matière juridique pour l’investissment des ressources naturelles?

        Ben hâte de voir le prochain classement de l’Institut Fraser. Là, on va en perdre des plumes!

        B-R-A-V-O pour ce sabotage de la création de richesse.

      • Reynald Du Berger dit :

        Isabelle, vous avez entendu le Ministre hier parler de géologie, d’hydrogéologie, de levés sismiques… demandez-lui donc de définir ces termes, juste pour voir…

      • Isabelle Robillard dit :

        J’aime autant mieux ne pas imaginer!

        D’autant plus que M. Arcand n’avait même pas le goût d’hériter de ce ministère!

        « Pierre Arcand passe des Relations internationales à l’Environnement – une promotion, mais ce n’est pas encore le poste économique que convoite cet homme d’affaires. »

        Tiré de la Presse

        http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201008/11/01-4305633-vaste-jeu-de-chaises-musicales-au-cabinet.php

        Tout un homme d’affaires si vous voulez mon avis!

        Dégoûtée, je suis!!

      • melvine Boulard dit :

        En parlant de sabotage de création de richesse page 213 du rapport
        « La commission d’enquête constate que les droits d’exploration pour le gaz et le
        pétrole ont été vendus pour la presque totalité des basses-terres du Saint-Laurent à
        un prix moyen de 10 ¢ l’hectare et que ceux qui possédaient des droits sur les
        réservoirs souterrains ont obtenu, en janvier 2010, les même droits sans coût
        supplémentaire.
        À titre comparatif, les revenus de la seule année 2008 en Colombie-Britannique
        provenant des droits d’exploration gazière décernés pour les shales de Horn River et
        de Montney ont cumulé à 2,43 milliards de dollars. Dans l’ensemble du territoire, pour
        cette même année, les droits sur près de 900 000 ha ont été attribués, générant 2,66
        milliards de dollars pour un revenu moyen de près de 3 000 $/ha. Certains secteurs
        plus prometteurs ont vu les droits adjugés à un prix moyen de plus de 13 000 $/ha sur
        des parcelles (BC, 2009, p. 4 et 7). En Alberta, en moyenne, pour 2009-1010, les
        droits sur les titres mis aux enchères pour l’exploitation pétrolière et gazière ont
        totalisé 512,12 $/ha, pour un revenu total de 1,17 milliard de dollars (Alberta 2010,
        p. 9)1. En se référant au prix moyen de 500 $/ha de l’Alberta, le Québec aurait pu
        percevoir environ 5 milliards de dollars pour les dix millions d’hectares sous permis.
        Ces revenus auraient été conservés par l’État qu’il y ait eu ou non développement de
        gisements gaziers. »

      • Isabelle Robillard dit :

        Ma pauvre amie, vous ne comprenez RIEN au domaine de l’exploration.

        Les projets en B-C et Alberta sont DIABLEMENT plus avancés qu’ici. Parce que dans ces provinces, on laisse les compagnies faire du développement économique!!

        Il faut savoir que les terrains prennent de la valeur au fur et à mesure qu’on acquiert des données dessus (à grands coups de millions!!). Ça coûte cher l’exploration et c’est très risqué.

        Essayez, pour voir.

        Au Québec, on tue toute initiative dans l’oeuf et on voudrait, en même temps charger les yeux de la tête…

        C’est ce qu’on appelle vouloir beurrer son pain des deux bords.

        L’année prochaine, je vous invite au congrès du PDAC. Vous allez voir la vraie vie.

        http://www.pdac.ca/pdac/conv/

        Rien à voir avec les obscurantistes de la grande noirceur qui ne veulent plus rien savoir des ressources minières, pétrolière et gazière.

        On se croirait vivre à l’époque des Parfaits de la religion Cathare.

        Bon. Je quitte ce monde de fou et je retourne dans mes rapports d’exploration minière…très, très haut dans le Québec.

  4. Melvine boulard dit :

    Selon votre réflection
    les new yorkais habitent également un état débile puisqu’ils ont demandé un moratoire.

    Ils doivent sûrement avoir été influencé négativement par Steven Guilbault….

    D’autres parts , référence que j’ai déjà posté sur ce blogue, faut croire que dans cette industrie « Schiste happend »

    « Le quotidien insiste sur le fait que les 493 000 puits en exploitation aux États-Unis génèrent des quantités faramineuses d’eaux usées (jusqu’à 4 millions de litres par puits). Ces eaux très chargées en sels corrosifs et en produits cancérigènes et parfois radioactifs (certains naturellement présents dans le sol et remontés avec l’eau comme le radium) décantent dans des stations d’épuration avant de rejoindre les rivières puis les robinets des gens.

    L’industrie avoue dans des documents internes ne pas savoir totalement éliminer la radioactivité de ces eaux usées. Problème : les stations de potabilisation situées en aval des bassins de décantation ne testent pas toujours la radioactivité. Par exemple en Pennsylvanie, aucun prélèvement n’a été fait depuis 2006.

    L’agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) se dit préoccupée par les gaz de schiste, d’autant qu’un certain nombre d’installations «sont probablement hors la loi» en ce qui concerne les normes de pollution. »

    Pour ce qui concerne l’empressement d’exploiter qui va nous faire perdre tant d’argent

    « Hier, le gaz naturel se négociait à moins de 4$US par million de BTU, à la Bourse New York Mercantile Exchange (contrats d’avril et de mai). Un prix casse-gueule, notait récemment le numéro deux du géant gazier russe Gazprom, Alexandre Medvedev. Il faudrait au moins 6$US à 8$US par million de BTU, a-t-il dit, pour que cette industrie à la mode n’implose pas comme les technos l’ont fait au tournant des années 2000 »

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/blogues/sophie-cousineau/201103/09/01-4377446-le-gaz-ne-sechappera-pas.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_379112_accueil_POS2

    • Isabelle Robillard dit :

      En ayant peur d’avoir peur d’avoir peur comme attitude tout à fait québécoise…eh bien on ne le saura jamais si nos shales sont de même composition chimique que ceux que vous invoquez. Les nôtres contiennent-ils de l’uranium…comme ceux du Colorado ou de la Pennsylvanie? Encore une fois, pas de concentrations en valeurs absolues d’invoquées ici. Juste de dire que c’est 10 000 fois la norme…Quand bien même que ce serait un millions de fois la norme….Il faut comprendre que c’est facile de dépasser énormément quelque chose qui tend vers zéro!

      On ne peut se comparer aux U.S.A. Le Bape l’a dit: on n’a pas assez d’information pour statuer…

      Les travaux fait par l’industrie aurait permis d’en apprendre d’avantage sur nos shales, nos eaux souterraines. Le gouvernement N’A PLUS D’ARGENT pour entreprendre de telles études. Je connais bien des géologues qui ont fui les ministère car ils se sentaient TABLETTÉS.

      Méchant problème culturel au Québec de percevoir l’Industrie comme l’Incarnation du Démon…

      De grâce, laissez au moins tombez l’argument économique de la fin. L’implosion de l’industrie au Québec vient d’arriver ce matin, suite à l’attitude du gouvernement. Si il est vrai que le prix du gaz naturel est un facteur pour se casser la gueule, c’est un facteur NÉGLIGEABLE par rapport au coup de massue que vient d’asséner le gouvernement sur la tête de l’industrie.

      L’implosion, on la vit ce matin: d’autres cies comme Gastem et Pétrolia affichent les mêmes % de baisse (20-25%).

      Je gagerais ma chemise que cela vous fait sourire de satisfaction…

      • Reynald Du Berger dit :

        Isabelle, je pense qu’on est juste nous deux à se parler de shales et d’uranium… les autres parlent tous de schistes… et de la norme… au fait…en parlant de norme… qu’est devenue cette psychiatre qui faisait partie de ces médecins qui menaçaient de quitter Sept-Iles si on ne cessait pas ce stupide projet d’exploration d’uranium après que madame le médecin eut trouvé des bleuets plus gros que « la norme » au-dessus des roches prospectées par la méchante compagnie de Colombie britannique? on nage encore dans le schiste… et on n’a toujours pas d’uranium nouveau… pas plus que de gaz… mais on a des bleuets …et des bleuets bios par dessus le marché…

      • Isabelle Robillard dit :

        Ouais…Un autre dossier DÉBILE, fait sur mesure pour des psychologues…

        Oh mais nous autres M. Du Berger, on n’en a pas besoin de t’ça!! On a l’électricité (quoique selon certains artistes, ça aussi c’est pas du beau nénergie, ça…), on pourrait développer des éoliennes, du solaire etc….

        C’est à cause des méchants lobbies corporatissses qu’on marche encore avec des énergies sales, tout le monde sait ça!! Ça n’a ab-so-lu-ment rien à voir avec le fait que ses énergies ne sont pas efficaces, voyons!!

        La preuve, j’ai reçu un beau petit dépliant à la maison m’invitant à aller voir un beau film dans le cadre des Projections Vertes. À grands renforts de slogan tels:

        « De la dépendance au pétrole à la résilience locale. Comment des communautés d’ici et par le monde quittent l’ère du pétrole pour le mieux »

        De quessé?

        Réveillez-moi quelqu’un, je fais un cauchemar. Je rêve que j’habite chez les fous…………….

      • Williams Pq dit :

        J’ai fait une recherche google au canada

        gaz de schiste= 202 000 résultats

        gaz de shale= 15 400 résultats

      • Isabelle Robillard dit :

        @ Williams Pq

        Je ne saisis pas trop où vous voulez en venir, mais c’est follement amusant! Poursuivons:

        Shale gas : 2 240 000 résultats (ds Google Canada)
        Schist gas: 453 000 résultats (tjrs ds Google Canada).

        Schist gas!! Ben oui…Des français qui se mêlent d’écrire dans un anglais tout croche, voyez plutôt:

        France suspended Shale gas exploration until next summer !

        Lisez aussi… car ma foi, c’est très intéressant. Ainsi, on apprend que notre Bélisle national (AQLPA) a décidément le nez fourré partout.

        Vive notre belle planète prise en charge par les « citoyens éclairés ».

        J’adore…

  5. Fernand dit :

    Le risque zéro n’existe pas. Si on parlait de risque zéro partout on aurait aucune automobile sur nos chemins et aucun avion dans le ciel. On risque de se blesser en jouant au hockey on à n’importe lequel des sports de contact. Pourtant on a de autos dans le cehmin, des avions dans le ciel et des sportifs qui se défoncent. C’est la même chose ppour les entreprises qui prennent des risques économiques. Qui sommes-nus pour décider pour les autrres ???

    Faut-il tout arrêter pour des gens qui ont peur d’avoir peur ???

    • Melvine boulard dit :

      Concernnat le risque:

      http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201102/08/01-4367957-un-eminent-geologue-sonne-lalarme.php

      «Le volet comptable du plan d’affaires de l’industrie du gaz de schiste n’inclut pas le coût de la prime de risque, dit-il. Et c’est pour ça qu’on parle de rentabilité, parce que le risque est repassé au gouvernement du Québec.»

      • Reynald Du Berger dit :

        Mme Boulard, je ne puis publier intégralement votre dernier commentaire vu sa longueur excessive:

        vous dites:

        Cliquer pour accéder à bape273.pdf

        les références sont en page 327 à 336

        Bibliographie
        ADAMS, J. et J.J. CLAGUE (1993). « Neotectonics and large scale geomorphology in
        Canada », Progress in Physical Geography, vol. 17, no 2, p. 248 à 264.

        etc…

        Vous me citez les « références » du rapport. Or ce ne sont justement pas des références, il s’agit d’une bibliographie et elle est présentée comme telle par les auteurs. Tous les scientifiques connaissent la différence: une référence est un ouvrage auquel vous avez référé dans votre texte en mentionnant une partie du contenu de cette référence qui est pertinente à vos propos. Une bibliographie, ce qui est le cas ici, est une liste de publications que vous conseillez à vos lecteurs afin d’en connaître davantage sur un sujet. Vous répondez donc à l’essentiel de ma question. Ce rapport du BAPE ne contient donc AUCUNE référence à des études antérieures hors Québec sur les gaz de shale.

      • melvine Boulard dit :

        Monsieur Du Berger, j’arrive pas à trouver une définition qui confirme votre distinction entre référence et bibliographie. Je vous laisse le bénéfice du doute.
        Mais bon , si vous parcourez le rapport( que je trouve pour ma part très instructif) vous constaterez qu’on réfère constamment a ce qui c’est fait au Canada(al C-B) et aux Etats-Unis

        Par exemple en page 76

        « Le Regroupement des médecins pour un environnement sain cite l’étude menée par
        le New York State Department of Environmental Conservation qui a montré que les
        concentrations de certains contaminants tels que le formaldéhyde pourraient
        dépasser les critères de sécurité de cet État (DM81, p. 4 »

  6. Isabelle Robillard dit :

    Concernant votre M. Durand:

    http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201102/21/01-4372306-peu-de-risques-a-long-terme-dit-un-geologue-de-talisman.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4367957_article_POS1

    Ce qui est intéressant dans la lettre de M. Durand, c’est qu’il nous dit que le métro et l’usine d’épuration ont été des occasions pour en apprendre sur le sous-sol:

    «On en avait profité pour faire des recherches parce que c’est rare d’avoir accès au sous-sol à aussi grande échelle.»

    Le gouvernement devrait s’inspirer de cette expérience pour l’exploration des gaz de schiste.

    • Reynald Du Berger dit :

      Isabelle, nos lecteurs apprécieront sûrement ce commentaire ironique et néanmoins juste.

      On pourra me reprocher de critiquer le BAPE sans avoir lu le rapport. La teneur des conclusions et recommandations telles que révélées hier par le Ministre me porte cependant à poser les questions pertinentes qu’aucun journaliste n’a posées à ce point de presse comme : Sur quelles données ou observations scientifiques et technologiques sont basées ces recommandations? Elles doivent être très minces puisqu’on recommande de n’autoriser un forage que pour l’obtention de données « scientifiques », ce qui constitue un moratoire. Qu’a-t-on tiré des expériences hors Québec? Les a-t-on même citées en références?

      Il faut aller au delà d’un simple BAPE. Il faut aussi un Bureau d’audiences publiques sur les conséquences socio-économiques à ne PAS réaliser un projet. On peut rêver, tandis qu’on dort au gaz!

      • Isabelle Robillard dit :

        Bien sur, on peut (et on doit) s’inspirer de ce qui s’est fait hors Québec. Mais, en plus, je dirais qu’il faut éviter de tirer des conclusions hâtives car chaque région possède sa propre stratigraphie. Chaque couche géologique possède ses propres caractéristiques chimiques, physico-chimiques etc…

        Idem pour l’hydrogéologie.

        Or, le gros problème au Québec, c’est qu’on est très pauvre dans l’acquisition de ces données. Je n’ai pas lu le BAPE moi non plus mais…comme vous nous l’avez fourni pour parlez bibliographie, je l’ai parcouru en survol.

        Or, à la p. 102 et 103, on aborde les données hydrogéologiques des basses-terres du Saint-Laurent. Elle date de 1972!!! Quant aux unités géologiques des basses-terres du Saint Laurent, elles sont classées à partir d’analyse de débits de pompage des puits de captage d’eau souterraine. Cette analyse date de 1979!!!

        Avez-vous vu « l’imposante » couverture de la cartographie hydrogéologique à la figure 13 (P. 119) ? Et attention, ce qui est en jaune n’est pas complété. Ce sont des projets en cours…en cours pour de vrai ou en cours comme la construction du CHUM?!

        On est-tu assez pauvre en données géoscientifiques à votre goût???

        Pis on a pas fini d’être pauvre si on continue à cracher sur ceux qui viennent investir!

      • Reynald Du Berger dit :

        excellentes remarques Isabelle et ça en dit long sur la qualité des données scientifiques et techniques locales (géologie, stratigraphie, pétrologie, pétrographie, géophysique, géochimie, géologie structurale, hydrogéologie, mécanique des roches et fracturation hydraulique) sur lesquelles reposent les recommandations du BAPE. On peut s’attendre à la même qualité de rapport pour les prochaines études environnementales québécoises sur l’exploration et l’exploitation pétrolière dans l’Estuaire du St Laurent. Et ce seront les mêmes recommandations mutatis mutandis.

    • Sylvie St-Laurent dit :

      Concernant Marc Durand:

      Il a acquis une expertise depuis son diplôme Ing. de Polytechnique en 1968, essentiellement en géologie de l’ingénieur et en hydrogéologie. Il a complété en 1974 sa recherche Post-Doc justement sur les formations rocheuses de la plaine du St-Laurent. Et il a suivi ensuite tous les des grands travaux d’infrastructures dans l’Île de Montréal et sur la rive sud (métro, tunnels collecteurs et émissaires, fondation du stade Olympique, etc). Professeur-chercheur en géologie appliquée à l’UQAM pendant 25 ans, il a fait pendant toute sa carrière l’étude des questions géologiques en rapport avec les travaux d’ingénierie pour ces formations rocheuses.

      Ses articles sont disponibles sur:

      http://www.facebook.com/gazdeschiste2#!/gazdeschiste2#!/photo.php?fbid=192836274081295&set=pu.188600667838189&theater

      • Isabelle Robillard dit :

        Prof Marc Durand est décrit comme un « éminent » géologue. Peut-être…

        Mais à part avoir passé à la tivi plusieurs fois ces derniers temps, a-t-il, à titre de professeur-CHERCHEUR, publié beaucoup d’articles scientifiques dans des revues de renommée internationale?

        J’ai tenté quelques recherches sur le web et je n’ai pas trouvé grand chose. Si vous arrivez à mettre la main sur quelques uns de ses articles SCIENTIFIQUES (et non une liste de ces contributions dans les MÉDIAS DE MASSE), ce serait chouette que vous m’en fassiez part.

        Il y a de très bons professeurs de géologie à l’UQAM (j’en connais quelques uns pour lesquels j’ai énormément d’admiration). Par contre, ce n’est pas donné à tous d’être hyper-dynamique.

        La construction du métro et celle du stade datent respectivement de 1960 et 1975…

        Quarante ans se sont écoulés depuis.

        Ça m’en prendrais un peu plus pour m’impressionner.

  7. Mario Boivin dit :

    Ici au Québec, dès qu’un écolo-bobo-grano ou un artiste se pointe a tout le monde en parle les politicien figent sur place et le Québec s’arrête net. la seule façon qu’on eut les différents gouvernement Libéral et Péquiste de renflouer les coffres de l’état a été de nous surtaxer pour ensuite subventionner les écolo hypocondriaque et les artistes qui eux se plaisent dans ce système politique en tirant profit de la navrante lâcheté de nos politiciens. un jour un Québécois a écrit: »Vous n’êtes pas tannés de mourir, bande de cave. » moi aujourd’hui je dis: » Vous n’êtes pas écœurés de vous faire taxer bande de con. »

  8. Williams Pq dit :

  9. Phil Martin dit :

    Le brouhaha autour gaz de shale est l’arbre qui cache la foret,le scandale est qu’hydro-Québec a céder par un contrat SECRET ces droit sur le pétrole (ile d’Anticosti)alors que la Norvège devrait être notre modèle, et du pétrole il y en a en tabarnak comme dirait Elvis Gratton,je n’est jamais voter pour Thierry Vandal président d’hydro-Québec et vous non plus d’ailleurs, et pourtant en vendant les droits pétrolier qui ne lui appartienne pas, il vient de mettre a mort le Québec.

  10. Reynald Du Berger dit :

    @Williams Pq qui dit:j’ai fait une recherche google au canada

    gaz de schiste= 202 000 résultats

    gaz de shale= 15 400 résultats

    Il y aurait donc au Québec et Canada français environ 7% des gens qui parlent de ce sujet en connaissant l’objet dont ils parlent; ça concorde avec ce que j’entends dans les médias et lis sur les blogues. Merci pour cette recherche.

  11. Reynald Du Berger dit :

    mme Boulard, »Par exemple en page 76

    « Le Regroupement des médecins pour un environnement sain cite l’étude menée par
    le New York State Department of Environmental Conservation qui a montré que les
    concentrations de certains contaminants tels que le formaldéhyde pourraient
    dépasser les critères de sécurité de cet État (DM81, p. 4″ »

    Sont-ce les mêmes médecins de Sept-Iles qui ont menacé de fuir si la méchante compagnie d’exploration d’uranium de Colombie britannique ne mettait pas fin à ses projets d’exploration de roches uranifères sur lesquelles poussent ces bleuets gigantesques, radioactifs et néanmoins biologiques? Belle « référence » en effet! Imaginez ces nouveaux-nés sur les shales d’Utica québécois qui vont tous briller dans l’obscurité… Il y a de quoi faire un cauchemar et demander l’avis de médecins sur ces shales. Personnellement je me garderais bien de poser un prognostic sur l’évolution de ce malheureux joueur de hockey dont la commotion cérébrale a occulté l’intérêt des médias pour le rapport du BAPE, car mes connaissances en neurologie sont presque nulles. Je souhaiterais la même humilité et la même réserve de la part des médecins et des artistes sur des questions scientifiques et technologiques qu’ils ne maîtrisent pas.

  12. Voulons-nous vraiment être l’Afrique de l’Amérique du Nord??? Parce que, comme c’est là, on est bien parti et en maudit, à part de ça!!!

    Au moins, le gouvernement semble se préoccuper de développer nos ressources naturelles qu’il y a sur notre territoire!!! Par contre, comme d’habitude, il perd son temps dans la parlotte inutile (tant qu’à moi, le BAPE n’existerait même pas) et il y a beaucoup trop de libéraux qui se sont, miraculeusement, trouvés une job dans l’industrie des gaz de schiste pour éviter d’enquêter là-dessus!!!

    Je ne parle même pas de sa coquille vide qu’est le Plan Nord, puisque ce ne fut qu’un plan de marketing électoral dont plus personne ne parle, même Charest, alors!!!

  13. Reynald Du Berger dit :

    @Isabelle et Mme Boulard: les Québécois n’ont en général aucune une idée de la démarche d’exploration minière, gazière et pétrolière. Ils ignorent d’abord les rudiments de géologie qui la sous-tendent – ils s’obstinent encore à parler de schistes- et ensuite ils n’ont aucune idée de l’économie impliquée pour la mettre en oeuvre et les retombées. Rien de cela n’est enseigné dans les écoles. Et de plus, ils ont horreur d’aller chercher l’expertise là où elle se trouve, préférant plutôt ré-inventer la roue. Rappelez-vous du message publicitaire d’il y a des décennies: « une mine c’est ça! » et le type mimait un chevalement avec ses doigts.. ça n’a pas changé.. le Québec est encore à l’age de pierre en économie et technologie gazière et pétrolière. Rappelez-vous aussi de INRS Pétrole, qui est devenu INRS Géoressources pour finalement aboutir à INRS je ne sais plus trop quoi encore…

    • Isabelle Robillard dit :

      C’est ça qui est fascinant: le monde n’est pas intéressé une miette par cette industrie…sauf quand c’est le temps de s’y opposer!!

      Pendant ce temps, le PDAC de Toronto acceuillait plus de 22 000 personnes! Plus de 122 pays étaient présents (un conseil: n’essayez pas de booker un hotel dans le centre-ville de Toronto entre le 6 et le 10 mars. Impossible, si vous ne vous prenez pas plus d’un mois d’avance). Il y a des projets de géologie arrêtés…faute de trouver des géologues!! Des cies recherchaient activement de la main d’oeuvre pendant le congrès.

      Depuis quelques années, on importe (s’cusez le terme) des français pour venir travailler en Abitibi. Certains de ceux-là restent. Au point que certaines épiceries là-bas sont en train de s’adapter: Ils importent les produits que ces nouveaux clients leur demandent!!

      J’en connais des jeunes allumés français qui viennent d’arriver ici. C’est dans la jeune vingtaine et ça transige déjà des actions avec leur I-phone dans leur compte de courtage nouvellement ouvert, tout en surveillant des forages….

      C’est pas des farces…

      C’est pas dans nos journaux à saveur activiste qu’on va entendre parler de ça…..

  14. Melvine boulard dit :

    Mme Robillard: »Il faut savoir que les terrains prennent de la valeur au fur et à mesure qu’on acquiert des données dessus (à grands coups de millions!!). Ça coûte cher l’exploration et c’est très risqué. »

    Je peux comprendre ça, toutefois je sais également que la pluspart du temps les compganie peuvent déduire fiscalement ce risque ou bien souvent ils reçoivent t des subventions pour les encourager à prendre ce gnre de risque. D’autres parts, ne sait on pas déjà que le shale d’utica a un bon potentiel en hydrocarbure et que les coûts d’exploitation sont faibles vu qu’au Québec
    on a de l’ eau douce en abondance. Par ailleurs, il me semble qu’entre 10 sous l’hectare et 500 $ l’hectare ya une foutue marge….

  15. Isabelle Robillard dit :

    Si vous êtes si bonne que ça, allez donc voir M. Michael Binnion et faites-vous donc engager par lui comme fiscaliste.

    Parce que des pertes, il va en avoir un tas à déclarer.

    Lisez donc cet article:

    http://www.theglobeandmail.com/globe-investor/shale-gas-play-a-no-mans-land-in-quebec/article1935124/

  16. Melvine boulard dit :

    Merci pour l’article. Selon moi il s’agit simplement de spéculation. Pêut être que le prix de l’action de ces entreprises était gonflé artificiellement. Parce qu’on décide d’avoir un minimum de règlementation, l’action de ces compagnies chutent.
    Mais bon , pour ce qui est du drame vécu par ces entreprise n’ayez crainte, demain Lucide Bouchard va sûrement y aller d’une prestation digne d’une tragédie grecque pour nous dire comment c’est terrible ce qui se passe au Québec.

    • Isabelle Robillard dit :

      La spéculation?? Bon sang, mais oui, bien sûr!! Comment n’ai-je pu y avoir pensé. Trop simple, sans doute 😉

      C’est drôle: je vous lis et j’entend M. Khadir me faire des beaux discours.

      Allez donc expliquer cela aux fonds de pension norvégiens qui ont investi dans Questerre. Ou à Fondaction de la CSN qui a investi dans Gastem et Junex.

      Non seulement vous feriez une bonne fiscaliste mais en plus vous seriez excellente dans les relations avec les investisseurs, ma foi.

  17. Yannick Leduc dit :

    À vous lire, M. Du Berger et Mme Robillard, je me crois en plein roman d’Ayn Rand. Si vous n’avez pas lu Atlas Shrugged, vous aurez la chance de voir la version cinématographique qui sort à la mi-avril. Je pense que vous allez apprécier.

  18. Sylvie St-Laurent dit :

    Qu’est-ce que ça change que le métro ait été construit il y a plus de quarante ans? Les formations rocheuses de la plaine du St-Laurent auraient-elles changé à ce point?
    Je n’ai pas fait de recherches à savoir si le géologue Marc Durand avait publié dans des revues scientifiques de renommée internationale. Vous pouvez toujours lui écrire et en faire la demande.

    Mais qu’est-ce qui nous permet de croire que l’expertise de madame Robillard et celle de monsieur DuBerger seraient supérieures à celle de ce doct-ing en géologie appliquée? Où sont leurs publications scientifiques? Je ne doute pas de leurs connaissances mais sont-ils capables de nous démontrer par quel procédé l’industrie gazière aurait développé des structures pouvant résister éternellement aux fissures?

    Selon monsieur Durand, la question n’est pas de savoir s’il y aura des fuites mais dans combien de temps elles se produiront. 10 ans, 20 ans, 50 ans? Après que l’industrie aura plié bagages, qui payera pour la réparation des dégâts? Du méthane dans des puits, ça explose.

    Les techniques actuelles ne permettent pas encore de construire des ponts et viaducs avec des matériaux résistant plus de 50 ans. Et l’industrie du gaz aurait développé un ciment pouvant résister pendant des millénaires? Où sont les études sur ce procédé miraculeux? Bien sûr que la population a peu de connaissances en ce domaine mais ce n’est pas sur nous que repose le fardeau de la preuve.

    C’est votre droit de croire aveuglément que l’industrie gazière aura toutes les solutions pour les siècles à venir mais comme il s’agit ici de milliards $$$$ en perte qui sont en jeu pour les générations futures, moi, je refuse de dormir au gaz.

    • Williams Pq dit :

      Vous voulez une sorte de garantie à vie sur les risques de fissuration.

    • Isabelle Robillard dit :

      Dites-moi: vous arrive-t-il d’emprunter un pont qui est construit depuis plus de 50 ans?

      Trop risqué?

      • Sylvie St-Laurent dit :

        Si vous ne savez pas faire de différence entre un pont abandonné et un pont entretenu, on part de loin…!

      • Isabelle Robillard dit :

        Savez-vous si on peut colmater un puits qui présenterait des problèmes?

        Que connaissez-vous des techniques de forages?

  19. Luc dit :

    Bien d’accord M.Du Berger, à 10 cents l’hectare comparativement à $550 l’hectare dans l’Ouest canadien, le Québec par son entêtement  »gauchiste » risque de passer à côté de toute une  »affére »…….Bon sang, qui se tient debout en fait POUR le Québec dans cette histoire ?……

    • Isabelle Robillard dit :

      En vendant les terrains aux enchères, qui va avoir le dernier mot sur le prix?

      LES GROSSES MULTINATIONALES comme Talisman. Adieu les PME QUÉBÉCOISES comme Junex.

      Vous raisonnez comme la majorité des journalistes qui ne se sont JAMAIS intéressé au domaine des Ressources. Ils laissent croire que de vendre les terrains pas cher c’est agir en peuple de porteur d’eau.

      C’est précisément vers quoi on ira en laissant le prix des permis monter à l’infini. Seules les grosses multinationales qui ont la capacité financière de payer le gros prix vont pouvoir travailler au Québec.

      BRAVO. Les porteurs d’eau du Québec ne sont pas là où on pense les trouver.

  20. Yves G dit :

    Si ce n’est que les gaz de châle, on aura donc du gaz de schiste.

    (Votre combat pour « shale » est perdu d’avance, ce « shale » en français d’ailleurs basé sur une traduction d,un livre canadien-français dans les années 1970, et les Français qui en ont aussi ne diront jamais « shale » dans le grand public).

    • Reynald Du Berger dit :

      c’est pas le dictionnaire du « grand public » ni celui du « service de la langue française de Radio-Canada », ni « l’Office québécois de la langue française » prout prout ma chère . mais c’est celui des GÉOLOGUES canadiens français, on peut-tu comprendre ça une fois pour toutes???? . Et TOUS les géologues savent ce qu’est un shale et ce qu’est un schiste et qu’un schiste ne PEUT PAS CONTENIR DE GAZ, C’EST UNE ROCHE MÉTAMORPHIQUE! Bon sang que c’est dûr de rentrer de la géologie dans le crâne des imbéciles qui seuls s’obstinent à parler de gaz de schistes après qu’on leur a expliqué ce que je viens de dire! Je ne combats pas les imbéciles. Mon combat contre eux est perdu!

      • G. H. Larouche dit :

        @Reynald Du Berger

        Les premiers responsables de la polémique schiste-shale est l’industrie gazière elle-même. Lorsque les écolos ont exigé qu’ils cessent l’exploration pour le gaz de schiste, l’industrie aurait due leur promettre par écrit signé, que jamais il ne ferait d’exploration du gaz de schiste (qui n’existe pas de toute façon) pour autant qu’on les laisse faire l’exploration pour les gaz de shale. De cette manière, elle aurait pu tranquillement continuer l’exploration pour le gaz de shale.

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